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Le Maître devra dépasser ses propres limites, tant il est vrai que celles-ci peuvent être atteintes avant celles de sa soumise. Il
devra donc faire abstraction de ses propres sentiments, afin de précéder les attentes de celle qui lui fait face. L'exemple le plus flagrant réside dans les châtiments corporels où le Maître
ressent dans sa chair les sévices qu'il inflige à sa soumise. Ceci prouve bien que ces deux entités physiques doivent être réunies par un amour inextinguible qui fait ressentir indifféremment à
l'un ou l'autre les impressions physiques et cérébrales provoquées par le jeu.Le Maître s'attachera tout particulièrement à ne pas tomber dans la banalité et le "déja-vu, déjà-vécu" en renouvelant autant qu'il est possible la gamme de son jeu. Il ne s'agit bien évidemment pas seulement de varier les instruments mais bel et bien d'utiliser toute la partition des sensations et sentiments. Ainsi le Maître pourra axer tout ou partie de la soirée sur la peur (qu'elle soit peur de la souffrance physique ou complètement psychologique), l'humiliation, l'exhibition, le dépassement de soi... La variété des plaisirs SM permet également de diversifier et d'explorer les multiples facettes de la soumise. Ainsi on pourra la mettre en confiance et lui faire plaisir par un jeu qu'elle connaît déjà et apprécie puis poursuivre après cette récompense par une découverte qu'elle redoute. A l'inverse il sera envisageable à la suite d'une épreuve particulièrement difficile... et réussie, de gratifier la soumise d'un amusement qu'elle apprécie.
Lun 22 déc 2014
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